Paul Kalkbrenner est de retour ! Après l'énorme succès de son film autobiographique Berlin Calling et de sa Bande Originale compilant à merveille ses meilleurs titres, il relève la tache difficile de réaliser un nouvel album attendu par une communauté de fans beaucoup plus large qu'auparavant. On retrouve dans Icke Wieder la techno raffinée et mélodique qui a fait le succès de l'allemand. Après le premier morceau Böxig Leise introduisant un son planant et mélancolique rappelant Berlin Calling, on retrouve dans la continuité Gutes Nitzwerk, gros tube de l'album qui séduira le large public suivant désormais les sorties de l'allemand. Jestrüpp continue dans la lignée du son techno mélancolique superbement produit par Paul Kalkbrenner. On découvre alors Schakeln, titre assez étonnant, moins grave et plus trituré qu'a l'habitude, puis Kleines Budu où le producteur utilise instruments à vents et à cordes, ce qui donne un rendu inhabituel et plutôt réussi. Des Stabes Reuse quant à lui ne sert pas à grand chose. Tout comme pour Shakeln, Paul Kalkbrenner expérimente ici un nouveau son pour un rendu assez plat. Suivent ensuite trois titres dans le style habituel du DJ, toujours mélancolique mais avec des montées et kicks moins puissants ce qui les rend assez lassants à force. L'album se fini avec Der Breuzen qui ravive la flamme éteinte et réveille nos oreilles avec trompettes à l'appui. Difficile pour le producteur allemand de ravir à la foi le public techno originel et le public plus généraliste qu'il croise désormais partout dans les festivals. Icke Wieder est un album peu différend de la BO de Berlin Calling, sans surprises et parfois même ennuyant. Sortit le 3 juin sur le label Rough Trade, l'abum est disponible partout et pour longtemps, donc pas de lecteur, à vous de chercher !
